Le long voyage de Sù

De la pomme ne restait absolument rien. Pas même les graines.
C'est lorsque Feal lui montra les fruits qu'il se décida à se lever. Pour se rasseoir devant la montagne. Ignorant parfaitement la fille. Il n'avait d'ailleurs pas besoin de faire attention à elle pour savoir qu'elle avait les muscles plus tendus que corde d'arc. Le bruit de ses pas étaient tout aussi révélateur. Irrégulier, comme hésitante à avancer, vers Slaim, où ailleurs serait-elle allée? Pour l'instant, le plus grand intéret de la fée était toujours les mûres qu'il mangeait de plus en plus lentement, maintenant que la faim n'était plus urgente. Ce qui ne l'empêcha pas de suivre la conversation quelques pas plus loin.
-Slaim, tu n'es qu'un goinffre!
L'ironie était que c'était lui qui avait encore la bouche pleine. Un sourire moqueur, encadré par deux joues complètement rondes, qui perdait beaucoup du peu de crédibilité qu'il avait. Puis, son attention alla enfin sur la fille qui semblait s'être détendue après la réponse de Slaim à ses questions muettes.
-Et oui, c'est vrai... tu veux que je l'avoue, je le dis! C'est savoureux. Comme je disais plus tôt, cela fait une éternité que j'ai rien mangé de frais comme ça. J'ai l'impression d'avoir passé les dix dernières années de ma vie à me nourrir de sel, tellement c'est bon! J'espère que t'as trouvé des fraises.
Il fit mine de chercher dans le tas de fruit et il trouva réellement quelques fraises... Très mure puisque la saison était passé depuis longtemps, mais il y en avait. Il rit un peu, légèrement surpris par sa découverte, avant d'en enfoncer une dans sa bouche.

fael avait trouver tellement drole phoenix quelle rie en passant a une chose elle se retourna vers slaim pour pas que phoenix sens appercoive que c'était elle meme s'il allais le savoir bien vite

tout a coup des fraise et des baies sauvages montere dans les airs a la fils indienne. Des que phoenix ouvrit la bouche apres avoir avaler la fraises tous se mire a vouloir rentrer dans sa bouche en meme temps ou lui cognier les jous ou tourner autour de la tete

manger du sel est tu bien sur de se que tu avance. slaim pense tu qu'il aime manger du sel a ton avis? tu sais je serais bien capable dans trouver

Aurait-il dû rire? Se tordre ou tomber sur le dos? Il savait que ça devait être drôle mais il n’imaginait pas bien l’hilarité d’imaginer Phoenix mangeant du sel. Cette image lui traversant la tête, une autre s’y superposa : Phoenix alors que du sel lui sortait par toutes les sorties. Non que celle-ci fût particulièrement drôle, mais elle le fit sourire.

« Qu’il aime, ça je ne pense pas, mais c’est vrai qu’il n’a pas mangé quelques chose de sucré depuis un certain temps déjà… alors que moi je le fait constamment. »

je n'avais pas vraiment l'intention de savoir, ce soir. A quoi goutte le sang. j'en ai bien assez vue pour l'instant et pour a venir aussi. mais a mon avis des fruit on peu en trouver a plusieur endroit

c'était vrai que fael etait la gardienne de la nature alors elle trouvait plus facilement ce qu'elle mangeait

Phoenix, relègné à un simple sujet de plaisanterie et ignoré malgré tout, s'étoufait derrière sans que personne ne réagisse. Une des baies lui était entrée dans la gorge, bloquant ainsi son oesophage. C'était simplement un réflexe qui décidément, lui était destiné. Il toussait encore. Ça lui apprendra à trop parler. Quoique non. C'était trop irrésistible que d'accuser et se plaindre. Quelque chose de trop accroché à sa personnalité.
Après un moment, où les deux autres continuaient de discuter, les fruits cessèrent leurs attaques et il recommença à respirer normalement, puisqu'il finit par recracher la milles fois maudites baies.
Toujours assis sur le sol, il écoutait les plaisanteries qui continuaient, mais que Feal réussit à tourner en simple réplique dont elle a le secret pour faire tombé l'humour de Slaim.
« A quoi goutte le sang»
-C'est ferreux, et t'as l'impression que tu en bois pas vraiment puisque ça fond trop rapidmeent sur la langue. Mais c'est uniquement mon opinion, Slaim en fait une meilleure appréciation, bien que je suis sûr que tu vas avoir la même impression que moi. Je te conseille pas non plus. Même moi, ça me fait pas.
La fée s'étira avant d'appuyer les paumes derrière lui pour faire comme s'il s'adossait contre quelque chose. Redevenu souriant. Par chance les fruits n'avaient pas écarté sa mèche de cheveux. Ils étaient presque secs de toute façon, il pourra remettre son bandeau bientôt.

Une pensée pour la brise qui soufflait dans son dos avant que le soleil ne perce ses yeux de sa délectable chaleur. Il la percevait du cœur de sa froideur d’immortel, la sentait lui picorer la peau. Le même épiderme depuis plus de cent ans. Il regardait le soleil de front alors qu’il suivait sa courbe, sa course alors que les ténèbres le suivait de loin. La nuit viendrait d’ici quatre ou cinq heures.

Slaim rapporta son attention sur Phoenix. Les baies lui avaient presque défoncé la gorge à force de vouloir entrer l’une après l’autre. Lorsqu’elles commencèrent à se calmer il pu respirer. Le vampire n’y pensait presque plus, à respirer, il ne s’y forçait qu’au moment où il y avait plus de sang autour de lui comme un réflexe en présence des vivants.

Blancheur rosée par le sang qu’il filtrait, il écoutait Phoenix parler du goût du sang… Mais il ne savait pas ce que c’était vraiment, il ne vivait pas POUR cette saveur. Parsemé de pigments aux épices si divergentes, constellé de teintes qui passent du rouge foncé au rouge caillé. Une texture à la fois semblable à de l’eau, du lait, de la crème, laissant cette sensation de vertige aux assoiffés de sa suavité. Cette impression que la vie en elle-même coule au travers de chaque globule andrinople. Sucré, ferreux certes… Mais ces goûts sans noms qu’il sentait le laissaient sans mots, aucune définition possible pour un parfum aussi flatteur, tellement plus vivant que le pauvre vocabulaire mortel de cette planète.

« Je pourrais vous montrer la vrai saveur du sang, mais il vous faudrait abandonner votre existence actuelle… Et je doute que vous y soyez prêt. Tout ce que je peux exprimer, c’est que ce n’est pas qu’une simple saveur, qu’une simple texture. Essayez de vous imaginer goûter l’essence d’une chose, sa nature. De sentir chaque parcelle plus complexe les unes que les autres d’une émotion. De chaque émotion qui traverse ce sang. Alors peut-être pouvez-vous avoir une impression plus proche de celle du goût qu’a cet élixir. »

Il avait parlé d’un même ton entremêlé de la douceur chauffé d’un passionné.

La sourire de la fée ne fit que s'agrandir. Il pouffa un instant. Il savait que ses perceptions ne lui permettaient pas de gouté les nuances du sang. Son expertise réduisait cela à un simple fluide produit par les corps physiques. C'était comme la sève d'un arbre. Une parfaite comparaison, quoique très ennuyant. Quel interêt à un arbre? Il ne bouge pas, ne communique pas, et n'a aucune nature sociale, donc, aucun défaut. Rien d'exploitable. Aucun psychologie. Mortellement ennuyant. Alors qu'un homme, par exemple, réagit par un système complexe de nerfs, de muscle et d'os. La simple fonction d'une main était compliquée. Un point de pression entre deux phalanges entre le corps entier était paraliser. Une coupure mal placée et c'était l'hémoragie. Des os minuscules encadrés par des muscles parmis les plus fins et puissants du corps.
Il s'étira vers les fruits, pour agripper une autre pommes.
-Tu parles comme un goûteur de vin. Et d'ailleurs, je crois que si quelqu'un débarquait maintenant, il penserait que tu parle de cela.
Avec la petite lame, il commença à trancher le fruit qui laissa s'échapper un jus blanc dont l'odeur de sucre se fit oppressante.
-Et du reste, tu connais mon opinion lorsque tu me parle de cela.
Jamais Slaim n'aura son sang. Et donc, il n'aura jamais le sien non plus.
Il glissa un morceau de pomme dans sa bouche. Le suc s'infiltra sous sa langue. Il ne l'avait pas sentit lorsqu'il mangeait la première, puisqu'il l'avait littéralement dévorée. Légèrement acide.
Un moment, il avait fixé son ami. Mais il revint rapidement au fruit. Effaçant cet instant de sévérité de sa propre mémoire.

Que faire, quoi dire? Fael semblait inhumanisé, presque immobile. Elle l’avait écouté parler du sang, de sa saveur et laissait paraître un léger manque de réaction. La journée avançait certes, mais pas au point de rendre quelqu’un incapable d’émettre une opinion ou même une impression de dégout! Peut-être pensait-elle à autre chose. Ou bien, était-elle préoccupée? Le vampire de savait ce qu’il convenait de dire à ce moment.

« Phoenix, peut-être vaut-il mieux changer de sujet? Je me demandais aussi si vous aviez quelques chose de prévu, ce dont je doute, puisque de mon coté je pensais retourner à Irollan avant la nuit… Je dois y voir quelqu’un. »

Il ressentait sa présence, ou plutôt le souffle restant de sa présence, qu’il avait gardé d’elle la dernière fois qu’il l’avait vu, qu’il lui avait parlé.

Le fruit à moitié entamé roula au sol, s'infectant de toute la saleté et poussière terreuse qu'il y avait sur la terre et dans le sable. Une pomme désormais bonne qu'a être dévorée par les fourmis. Phoenix, lui, s'était levé. Marchant vers Slaim, sans s'arrêter devant lui. Il s'arrêta en faite, devant ses objets, qu'il avait abandonné plus tôt.
Premier geste qu'il fit, il se pencha pour récupéré son bandeau. Ses cheveux n'étaient pas des plus secs, mais il ne pouvait plus attendre. Il s'était assez exibé. Aucun commentaire sur son oeil. Il espérait que c'était parce qu'ils n'avaient rien vu.
-Qu'elle coincidence, moi aussi j'ai un rendez-vous à Irollan. Je suis d'ailleurs en retard de plusieurs jours, puisque c'est huit jours un aller-retour.
Sùmalee avait simplement attiré son attention jusqu'ici. Et aussi le fait qu'elle lui avait prit la voix. Le trésor aussi...
La fée souleva sa tunique pour entourer son torse de la bande de cuir qu'il avait trafiquer pour protèger ses côtes. Puis il ajusta sa ceinture, enfila sa cuirasse trop usée et rappiéssée par ses propres soin, il l'avait aussi perçée pour pouvoir placer ses ailes. Du reste, il mit ses gants, ses bottes et ses lacets plein d'aiguilles.

fael repris ces esprits au moment que phoenix avait echapper sa pomme par terre. elle avait tout entendu leur conversation, sur le sang ainssi, que leur voyage a irollan. ils partaient et elle continuait son chemin il y avait une ville pres de où ils se trouvaient. si elle se souvenait bien. elle aimerait bien y faire un tour. La conversation sur le sang ne l'avait pas tellement ébranller seulement trouver bizzard comme sujet mais c'était bien elle qui avait parti le sujet alors il ne fallait pas se poser de question


et oui qu'elle coïncidence

elle lavais dit avec un ton un peu trop déttacher elle essaya de se reprendre elle penssais trop en se moment

pour ma par je croit que nos chemins se quitte ici j'avais l'intention d'aller dans une ville pres de sgïathâtch